Oh reine de la nuit,
Le voile se déchire,
Et la foule en délire,
De partout te supplie.
Pardonne nos erreurs,
Montre nous le chemin,
Rassasie notre faim,
Et sèche aussi nos pleurs.
Enfin la porte s'ouvre
Et ton mystère magique
Jette ce sort unique,
Le rêve se découvre...
Arrive un troubadour,
Qui fait son numéro,
Mais il joue un peu faux
Et fait pleurer la cour.
Déja reviens la brume,
La vision devient flou,
Les gens sont comme fous
Et resplendit la lune.
Puis les deux disparaissent,
Et un grand froid glacial,
Et un vide abyssal,
nous brulent et nous caressent.
Parfois comme un étau,
Semble broyer mon coeur,
S'éloigne le bonheur,
Et pèse mon fardeau.
Je suis incarcérée,
Prisonnière en moi même
J'erre le coeur en peine,
Perdue dans mes pensées.
Nul autre que moi même,
Peut répondre aux questions,
Qui hantent ma raison,
M'isolent de ceux que j'aime.
Ai je fais le bon choix ?
Il me faut bien choisir,
Renoncer, c'est mourrir
Je brûle ou bien c'est froid ?
Et ce replis sur moi,
Me fait tomber plus bas,
De Charybde en Scylla,
Je m'enfonce, je me noie.
Un sourire, une parole,
un ami, un enfant,
M'ôtent enfin mon carcan,
Je revis, je m'envole !
Je marche alors sereine,
Les étoiles me guident,
Disparu ce grand vide,
Je te rejoins, Oh reine !
Que la lune, que la brume,
ne disparaissent pas
La vie de Jelena
Ne serait qu'amertume
Jelena